le 19 juin 2018

Un article de Cristina Marino

A l'Age d'Or de France, Henri Pourrat a été conté sous toutes ses facettes.

Grâce au collectif Conteurs en compagnie, et à l’initiative menée par la conteuse Lynn Vivier-Foucart, j’ai pu découvrir en une seule soirée à la fois un nouveau lieu où l’on conte à Paris, lÂge d’Or de France, et un répertoire d’histoires que je ne connaissais pas bien, celui d’Henri Pourrat. En ce mardi 19 juin vers 19 heures, c’est la foule des grands jours qui est venue assister à la dernière scène ouverte de la saison organisée par le collectif Conteurs en compagnie. Pour l’occasion, le lieu a changé : l’habituelle minuscule pièce en sous-sol du bar à bières La Ruée vers l’orge (Paris 3e) a laissé la place à la salle beaucoup plus lumineuse en rez-de-chaussée de l’association l’Âge d’Or de France (Paris 12e), et la soirée s’est donnée une thématique : les contes d’Henri Pourrat, qui en a collecté plus de mille dans son Auvergne natale. Le tout en présence (et en cadeau d’anniversaire pour ses 90 ans) de Gérard Dedieu-Anglade, éminent psychiatre et psychanalyste, auteur avec Henri Danon-Boileau de l’ouvrage Une certaine forme d’obstination : Vivre le très grand âge (éditions Odile Jacob), et grand spécialiste d’Henri Pourrat.

 

Cette « grande scène ouverte » de fin de saison a été une vraie réussite tant au niveau du nombre de participants (18 conteurs et conteuses, dont un duo, se sont succédé pour narrer une histoire d’Henri Pourrat) et de spectateurs, que de la qualité des récits proposés. Et comme toujours dans ce genre de soirées, la convivialité a été au rendez-vous avec un copieux buffet après le spectacle (sur le principe de « l’auberge espagnole », chacun(e) apportant boissons et victuailles à partager).

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